Contact

Citation

During 3 years I worked about the plight of ostracised Indian widows. This is the incredible story of social reformer Bindeshwar Pathak bringing happiness into the lives of Indian widows, a story from despair to hope. A book, Angels of Ghost Street, has been published by Edition Lammerhuber.

Par : Auteur

Ghost Street
2013-2014
Bhut Gali – Ghost Street… You couldn't have invented it: they are living on Ghost Street! Not really Hell or Purgatory, but a place that is not imaginary nor a place far away from the real world. This is a real place, here and now, among humans- the last refuge of loneliness and abandonment as they come to the end of a path that leads from life to total absence. On their benches of silence, widows, they often wait and hope for nothing better than death.


One can easily recognize them when they venture out onto the streets, begging and looking for some food, hidden behind white veils and a posture more self-effacing than discreet. It is even more likely to see them in the narrow lanes, skulking, sliding along the walls like shadows, so as not to show themselves or be seen, because they bring misfortune: they could not keep their husbands alive. They are like black cats! A chance encounter in the morning brings bad luck.


Bhut Gali - Ghost Street... Cela ne s'invente pas : on les a installées Rue des Fantômes ! Pas vraiment l'Enfer ni le Purgatoire, mais un lieu qui ne se trouve ni dans l'imaginaire ni dans un espace lointain, un lieu ici et maintenant, parmi les humains : ultime refuge de solitude et d'abandon où elles achèvent le chemin qui mène de la vie à l'absence. Sur leurs paillasses de silence, veuves, elles n'attendent et n'espèrent souvent plus que la mort.
Un voile blanc, les dissimulant en une posture plus effacée que discrète, permet de les reconnaître dans la rue quand elles s'y aventurent pour mendier ou chercher quelque nourriture. 0n les croise plus sûrement dans les ruelles, longeant les murs, tant elles se montrent peu, puisqu'elles porteraient malheur quand on les voit le matin, un peu comme ailleurs la rencontre fortuite d'un chat noir. Sauf que là ce sont des femmes et, en Inde, elles seraient 45 millions. Quarante-cinq millions de femmes à devoir se faire toute petites, contraintes de passer le plus inaperçues possible avant de disparaître définitivement.

Haut de page